Non, dès que les travailleuses et travailleurs formés ou ayant étudié à l’étranger sont accrédités dans une province ou un territoire, ils sont reconnus comme qualifiés pour exercer cette profession ou ce métier dans une autre province ou un autre territoire et ne devraient pas se voir imposer des exigences supplémentaires significatives, comme une réévaluation des qualifications, un examen, une formation, l’acquisition d’autres expériences de travail ou d’autres évaluations, à moins qu’une exception n’ait été publiée.

Les travailleuses et travailleurs formés ou ayant étudié à l’étranger qui sont accrédités par une province profitent des mêmes possibilités sur le plan de la mobilité de la main-d’œuvre que les travailleuses et travailleurs qui sont formés ou ont étudié au Canada. Si un travailleur formé à l’étranger a été accrédité par l’organisme de réglementation d’une province ou d’un territoire pour exercer une profession ou un métier et qu’il est en règle, alors les dispositions relatives à la mobilité de la main-d’œuvre de l’ALEC s’appliquent.