Qu’est-ce que la mobilité de la main-d’œuvre?
La « mobilité de la main-d’œuvre » désigne la capacité des travailleuses et travailleurs accrédités à exercer une profession ou un métier réglementé n’importe où au Canada, là où la possibilité d’exercer cette profession ou ce métier existe. Les dispositions sur la mobilité de la main-d’œuvre de l’Accord de libre-échange canadien stipulent que les qualifications des travailleuses et travailleurs accrédités doivent être reconnues par un organisme de réglementation régissant cette profession ou ce métier dans une autre province ou un autre territoire, sans exigence supplémentaire significative de formation, d’examen, d’expérience ou d’évaluation, sauf si une exception a été publiée.
L’Accord de libre-échange canadien
L’Accord de libre-échange canadien (ALEC) a été conçu pour faciliter la libre circulation des personnes, des produits, des services et des investissements à l’intérieur du Canada afin d’établir un marché intérieur ouvert, performant et stable.
Il est avantageux pour les Canadiens et les entreprises, car il permet :
- d’améliorer le commerce intérieur;
- de faciliter l’exercice d’une profession ou d’un métier réglementé par les travailleuses et travailleurs accrédités, comme les gens de métiers et les professionnels, dans une autre province ou un autre territoire.
En quoi est-ce important?
Le renforcement de la mobilité de la main-d’œuvre aide à répondre aux besoins changeants du marché du travail et à soutenir le droit des personnes de vivre et de travailler où ils le veulent au Canada.
La reconnaissance des qualifications des travailleuses et travailleurs accrédités qui se déplacent dans une autre province ou un autre territoire profite tant aux travailleuses et travailleurs qu’aux employeurs. Les travailleuses et travailleurs peuvent choisir parmi un plus vaste éventail d’occasions d’emploi et les employeurs ont accès à un plus grand bassin de candidats.