Chaque province et territoire nomme un coordonnateur de la mobilité de la main-d’œuvre (CMM) dont le travail consiste à promouvoir la mise en œuvre et le respect continu des dispositions relatives à la mobilité de la main-d’œuvre de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC). Cela peut signifier devoir interagir avec les organismes de réglementation pour les aider à comprendre et à respecter leurs obligations en matière de mobilité de la main-d’œuvre, ainsi que régler les problèmes des travailleuses et travailleurs accrédités qui souhaitent obtenir la reconnaissance de leurs accréditations. Depuis la mise en œuvre de l’ALEC, les coordonnateurs de la mobilité de la main-d’œuvre travaillent avec les organismes de réglementation pour éliminer les obstacles à la mobilité des travailleuses et travailleurs accrédités qui se déplacent d’une province ou d’un territoire à l’autre.

Les CMM communiquent aussi régulièrement avec leurs homologues dans les autres provinces et territoires pour éviter ou résoudre les problèmes liés à la mobilité de la main‑d’œuvre. Ce travail est effectué en collaboration avec les organismes de réglementation.

Les CMM de l’ensemble des provinces et des territoires sont membres du Groupe de travail sur la mobilité de la main-d’œuvre (GTMMO), qui a été mis sur pied par le Forum des ministres du marché du travail (FMMT), afin de soutenir la coordination, la mise en œuvre et la surveillance des dispositions relatives à la mobilité de la main-d’œuvre aux termes de l’Accord de libre-échange canadien, ainsi que d’interpréter de façon cohérente les dispositions du chapitre sur la mobilité de la main-d’œuvre et d’en assurer une application appropriée partout au pays.

Les CMM sont chargés:

  • De répondre aux questions et aux préoccupations des travailleuses et travailleurs accrédités sur la mobilité de la main-d’œuvre;
  • D’interagir avec les organismes de réglementation et les représentants d’autres ministères pour appuyer la reconnaissance des travailleuses et travailleurs accrédités provenant d’une autre province ou d’un autre territoire;
  • De participer aux processus de conciliation des normes professionnelles, le cas échéant et dans la mesure du possible.