En 1994, les premiers ministres du Canada ont signé l’Accord sur le commerce intérieur (ACI) afin d’éliminer les obstacles interprovinciaux injustifiés à la libre circulation des travailleuses et travailleurs, des biens, des services et des investissements. Par les dispositions relatives à la mobilité de la main-d’œuvre de l’ACI, les gouvernements se sont engagés à garantir la pleine mobilité de la main-d’œuvre des travailleuses et travailleurs des professions et des métiers réglementés au Canada. Les dispositions en matière de mobilité de la main-d’œuvre de l’ACI soulignent l’apport de la mobilité de la main-d’œuvre au bien-être économique et à la prospérité du Canada.

En 2009, les dispositions de la mobilité de la main-d’œuvre sous l’ACI ont été consolidées afin de permettre aux travailleuses et travailleurs accrédités d’être reconnus comme étant qualifiés pour exercer leur profession ou leur métier dans une autre province ou un autre territoire. La mobilité de la main-d’œuvre permet aux travailleuses et travailleurs accrédités exerçant une profession dans une province ou un territoire d’être reconnus comme qualifiés pour la même profession ou le même métier dans l’ensemble des provinces et des territoires.

Depuis décembre 2014, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux participent à des négociations visant à renforcer et à moderniser l’Accord sur le commerce intérieur (ACI). Le nouvel Accord de libre-échange canadien (ALEC) est le résultat de ces négociations et est entré en vigueur le 1er juillet, 2017. L’ALEC réaffirme les dispositions et les obligations relatives à la mobilité de la main-d’œuvre établies en vertu de l’ACI.